Samedi 1er mars
5 h du mat.. Debout les braves ! Et oui, il faut se décider à repartir car nous sommes attendus en Guadeloupe et puis, après trois semaines, nous avons envie de sentir les odeurs d'épices, de boucanage des poulets...retrouver la langue de Voltaire...et non plus celle de Shakespeare ...et voir des drapeaux bien Français !
Nous attendons le petit jour pour franchir la passe afin de ne pas nous fracasser sur la barrière de corail...
7h – Grand voile étarquée …. Nous souhaitons l'Au revoir aux 10 000 vierges, (dont les 72 du Capitaine, d'après notre ami Pierre M. !)
La mer est modérée, quelques vaguelettes sans grands creux mais naturellement de face, font que nous montons et descendons aux gré de celles-ci. Vent entre 10 et 15 nœuds mais dans le pif... donc moteur !
Cap 110 direction St Martin... pour environ 70 MN. Moteur à 2200 tours, grand voile, plus trinquette nous avançons péniblement à 3,5 nœuds... et tapons joyeusement dans les vagues depuis que nous ne sommes plus à l'abri des iles ! A cette vitesse là, il nous faudra plus de 20 heures !
Décision est prise... virement de bord, on change de cap au 150, (vers le sud-est), nous optons pour Nevis, au lieu de St Martin, soit environ 120 MN. On avance un peu mieux, autour de 6 nœuds, bâbord amure, qui n'est pas le meilleur bord pour Lady A, avec toujours l'appui du moteur.
13h – Rien ne va plus.... le vent refuse, et d'abatée en abatée, le cap nous amène tout droit sur Grenade, en nous faisant traverser de nuit, si l'on continue, le banc de Saba où il n'est pas bon de se frotter.... Nous venons de faire environ 40 MN.
Virement de bord ! Cap au 60 (vers le nord-est) on remonte ! Nous sommes tribord amure, la meilleure... le vent a fléchi autour de 10 nœuds, mais nous avançons à près de 7 nœuds (avec moteur, of course).
Il fait beau, nous avons un meilleur angle pour les vagues, tout va bien.... Nous voyons même un joli banc de dauphins qui nous accompagnent quelques instants.. et si nous mettions la canne à l'eau... ?
Le captain hésite... un court instant, et renonce devant la perspective du sang dégoulinant sur son beau teck qu'il vient de blanchir ! Ce cap nous conduisant … en Europe... nous devons à nouveau virer de bord !
18h30 – Virement de bord (au 50) on redescend vers Anguilla – St Martin ! A ce moment là il nous reste 35 nautiques environ pour la baie de grand Case à St Martin. Rapide petit calcul....à 6 nœuds, il nous faut environ 5 heures... que nenni.... Pas de lune, nous fonçons dans la nuit noire. Nous apercevons au loin le halo des lumières, tout d'abord, d'Anguilla et celles de St Martin. Mais le trafic est dense, et le radar nous signale des bateaux navigants un peu dans tous les sens.... L'équipage fatigue, et somnole dans le cockpit.... cela fait plus de 15 heures que nous sommes partis et il semble que notre prévision de 5 heures ne soit pas réaliste...!
1h30 du matin dimanche 2 mars ! Nous mouillons dans la baie de grand case, nous venons de faire 107 MN, au lieu de 70, et avons mis 19 h environ, au lieu de 12; et au près ! EPROUVANT !
Je dois rendre grâce à notre capitaine dont la phrase sacrée en mer est : la ligne droite est le plus court chemin... car tirer des bords : c'est deux fois la route, trois fois le temps, quatre fois la peine !
C'est ben vrai !!
Dimanche 2 mars
7h30 – Aie les vieilles habitudes, même un dimanche après s'être couchés à 2 h du matin !
Un peu groggy malgré tout, nous petit déjeunons dans le cockpit par grand beau temps; quel enchantement.... l'eau est transparente, vert émeraude, plate... et plouf une petite tête dans l'eau en tenue d'Eve et d'Adam (photos interdites sur le blog) de bon matin cela ne peut être que revigorant ! Mais oui.... vous avez bien lu.... Il s'est baigné !!!! (il est vrai pas longtemps.... car 28° c'est frisquet...!).
12h – La cambuse étant pratiquement vide, pour cause de non ravitaillement auprès de nos Vierges… nous décidons de nous offrir le premier repas français digne de ce nom au Calmos sur la plage de Grand Case !... Un délice, et un service avec le sourire !
Petite sieste, lecture et préparation du bateau pour demain. Nous continuons notre progression vers la Guadeloupe sans escale maintenant : départ St Martin à 8 h lundi 3 mars, arrivée prévu mardi 4 dans la soirée à Pointe à Pitre.
Lundi 3 mars
8h – Nous sommes prêts. Nous avons re-gréé le génois, la grand voile est montée, nous quittons la baie de Grand Case, direction SUD, enfin de la chaleur pour notre capitaine....
Nous sommes petit largue et nous avançons bien, à la voile, entre 6 et 7 nœuds, (pourvu que cela continue..) nous laissons st Barth sur notre bâbord et prenons la direction de St Eustache que nous apercevons au loin.
14h – Pas de chance, c'est presque calme plat....nous avançons en dessous de 5 nœuds, et nous démarrons le moteur, à contrecœur, car c'était bien agréable de se laisser bercer par le bruit de l'alizé dans les voiles. Nous avons environ (sans tirer des bords) 180MN à faire et si nous voulons arriver demain soir à Pointe à Pitre, il nous faut tenir une moyenne de 6 nœuds.
La vitesse remonte.... et nous doublons St Kitts vers 17h15.
A tout hasard.... nous avions mis la canne à l'eau depuis le départ, et soudain affolement du moulinet qui lâche du fil dans un grincement strident, à coup sûr, c'est du gros …. après quelques minutes de bataille, il s'avère que c'est un gros barracuda … que nous rejetons à l'eau. On ne mange pas de ce poisson-là nous, Madame !
Lors des navigations courtes, d'une nuit, nous avons l'habitude de veiller à deux, non pas que ce soit plus agréable, mais nous nous maintenons ainsi éveillés, tout en permettant au plus fatigué... de fermer les yeux durant un instant.
20h30 – L'obscurité est là depuis un bon moment... et nous doublons Nevis, illuminée comme un sapin de Noël. La nuit va être longue, pas de lune ou si peu, un tout petit croissant qui s'en va se coucher à l'ouest, alors que nous filons Sud-Est. Nous nous équipons pour la nuit, polaire, gilet et harnais croché sur le fond du cockpit, en essayant d'être, le plus confortablement possible, calés dans le cockpit.
Mardi 4 Mars
0h30 – Nous sommes par le travers de l'ile de Montserrat, que nous avons sentie avant de vraiment la voir. L'odeur du souffre nous pique les narines, le volcan est toujours plus ou moins en activité depuis 1995. Nous sommes au cap vrai à 142/143°. Nous prenons quelques tours dans le génois et filons toujours entre 6 et 8 nœuds.
8h – Basse terre est en vue depuis un bon moment. La nuit a été fatigante en raison des changements de direction du vent, des calmes puis des accélérations..... vivement qu'on arrive.
11h30 – Nous sommes dans la passe du Vieux Fort, et remontons le canal des Saintes, vend debout bien sûr !
15h30 – Nous prenons un poste dans la marina du Bas du Fort, aidés par ceux d'un bateau français voisin, forts sympathiques... à suivre !
Nous venons de faire 180 MN en 31 heures soit une petite moyenne de 6 nœuds.
20 h – Sommes fatigués... bonne nuit.
Un peu d'Histoire d'hier à aujourd'hui (extrait du guide des navigateurs)
Les Arawaks qui furent les premiers habitants la nommère Karukera « l'ile aux belles eaux ». Mais....
en 1493 notre cher …. Christophe C. la baptisa du nom d'un monastère espagnol, « Santa Maria de Guadalupa de Estramadure ». La Guadeloupe ressemble à un papillon dont les ailes sont déployées formées par deux iles : Grande Terre à l'Est et Basse Terre à l'Ouest, séparées entre elles par un bras de mer, la Rivière Salée. Les deux termes Grande et Basse terre n'ont aucun rapport avec une taille ou une dimension, car si l'on regarde la carte, le point le plus culminant est la Soufrière (1467 m) qui se trouve sur Basse Terre et à première vue, la superficie de Grande Terre est plus petite que celle de sa voisine. Cela doit avoir un rapport avec une dénomination propre aux marins... si certains de ceux qui lisent cet article en trouve l'explication, merci d'en faire profiter les autres, à travers la fonction « commentaires » du blog !
En 1635 les Français colonisent l'ile, et fondent la ville de Basse Terre sur l'ile éponyme (pas très original..) puis les Anglais en 1759 fondèrent sur Grande Terre la ville de Pointe à Pitre, (origine du nom d'un Hollandais Peter, « la pointe à Peter »). Les escarmouches... se poursuivirent entre Français et Anglais, jusqu'en 1763, où elle fut rendue à la France, lors du Traité de Paris (c'est bien la première fois que les anglais nous rendent quelque chose !).
Mercredi 5 mars et la suite
Le ponton tangue légèrement.... nous sommes sur terre et la vie des terriens reprend son cours.... la clairance, les poubelles à vider, les courses, la lessive, restaurant bien français, enfin .... etc …
Nous invitons, pour un apéro rituel, nos aimables voisins qui s'avèrent être des voisins de presque « palier » en France, Brigitte et Jean-Pierre L'Antibois ! Enfin une ambiance de ponton, comme on les aime !
La semaine va se poursuivre au même rythme.... en attendant nos prochains « hôtes » qui arrivent lundi 10. Il faut aussi penser, au ravitaillement, nettoyage, réservoirs à remplir, les 100 bouteilles.... d'eau, les 4 cubis de rosé, celui de blanc et quelques bouteilles de rouge.... quant au rhum nous en sommes pourvus et même en excédent puisque nos amis de Solway avaient fait le ravitaillement pour nous en Martinique en janvier ......l'éternel recommencement quoi !
Dimanche 9 mars
Il fait chaud dans la marina, il est vrai que nous sommes 300 km plus au sud par rapport aux Vierges ! Nous décidons de louer une voiture et de partir vers la pointe Est de Grande Terre pour une petite balade au bord des plages de St Anne, et Saint François ou nous faisons halte pour déjeuner au « Poivrier ». Super restaurant, repris depuis quelques mois par des Parisiens qui avaient envie de s'expatrier (encore deux de plus...) fatigués de l'ambiance morose de notre chère France.
Saint François, petit paradis touristique pour gens aisés.... belles constructions... jolie marina et superbe lagon aux couleurs émeraudes, mais dont le mouillage nous est interdit pour cause de profondeur, peu adaptée au grand pied de Lady A !
Lundi 10 mars
20h30 – Nous les attendons de pieds fermes ! Le diner est prêt, le planteur est au frais. Quel plaisir de retrouver Daniel que nous avions connu l'an passé, dans les Grenadines et de faire connaissance de Christiane qui a été durant de longues années, en Afrique, la secrétaire du frère de l'une de mes amis !
Le monde est petit.... Enfin eux, et nous nous racontons les dernières nouvelles de France !
Le temps passe vite, 22h et trois heures du matin pour eux, il est temps de prendre un repos bien mérité après le dernier punch dénommé : « vaten coucher »....
Mardi 11 mars
Il nous faut quitter le confort de la marina et commencer à amariner nos « matelots ». Direction, pour la première journée, l'ilet Gosier, à quelques milles de Pointe à Pitre. Belle journée, baignade, petite visite de l'ilet et re-baignade dans une eau transparente.
Mercredi 12 mars et plus....
La nuit s'étant bien passée, la météo annonçant une brise légère, nous levons l'ancre pour Marie Galante, (belle chanson de Voulzy) une petite traversée de 18 MN. GV et génois complètement déroulés, avec une brise de12 à 15 nœuds au près, bâbord amure, nous filons nos 7 nœuds...
Christiane pour qui s'est une première (les Antilles et la taille du bateau) semble apprécier la promenade et profite pleinement du soleil. Le bateau marche si bien, que nous n'aurons aucun mal à rattraper ceux qui nous ont précédé et deux heures plus tard, nous mouillons dans notre site préféré: l'Anse Canot.
La vie s'organise entre baignades, lectures, balades, apéros et soirées à refaire le monde.
Notre nouveau bateau-copain : Nahéma et ses propriétaires, Jean-Pierre et Brigitte, nous rejoignent pour former un petit groupe où les échanges sont vivifiant et pleins d'humour, autour …. bien sûr de notre boisson fétiche.... le rhum. D'autant que nous sommes sur l'ile où l'on sert habituellement un rhum corsé à 59° ! Nous avions déjà mouillé l'an passé (voir article de mars 2013) dans l'anse Canot et c'est toujours avec le même plaisir que les heures et les jours s'écoulent dans un lieu magique où la nature est sauvage, dépouillée de tous les artifices de notre vie moderne.
Samedi nous regagnons St Louis, pour louer une voiture, plutôt un espace, (nous sommes 6) et faire connaître à nos amis le charme de l'intérieur de l'ile et déguster quelques ti-punchs... après avoir négocié … ardemment... une seule rhumerie à visiter et non pas les trois de l'ile. C'est Bielle qui aura la faveur de nos achats. Super journée de fou-rire dans notre mini bus.... avec un arrêt « langoustes brésiliennes » au Touloulou à Capesterre!
Dimanche 16 mars
Il nous faut quitter Marie-Galante, notre belle galette, direction les Saintes qui furent découvertes, encore lui... en 1493, le jour de la Toussaint ce qui leur valurent le nom de « los Santos ». (pas très inspiré ce Christophe...)
Les saintes constituent un micro archipel composé de deux iles principales, Terre de Haut et Terre de Bas, trois plus petites et de nombreux ilots. La découpe de son littoral, et la hauteur de ses « mornes » (collines) offrent des criques et des plages magnifiques ainsi que des points de vue inoubliables sur la Guadeloupe, Marie Galante et la Dominique. Dans ces iles, on ne circule qu'à pied, vélo ou scooter, peu de voitures, ce qui leur donne un charme fou. La population d'environ 3000 personnes est très peu colorée, car les Saintois se réfèrent à leur descendance directe : les premiers colons Bretons qui occupèrent l'archipel dès 1643. Le développement de l'ile est essentiellement tourné vers le tourisme, mais l'ile reste malgré tout un haut lieu de la pêche.
12h – Nous mouillons sur bouée à Anse du Bourg sur Terre de Haut, (et hop... 11 euros !) mais cela reste raisonnable ! Nous sommes mouillés à coté du Ponant (déjà vu aux Vierges).
Lundi 17 et Mardi 18 mars
8h – Nous décidons de changer de bouée et de nous rapprocher du village, car la nuit a été très agitée …(nous étions sur l'une des bouées la plus exposée à la houle, et sur le passage des navettes reliant les Saintes à Pointe à Pitre) autant dire que nous n'avons presque pas dormi les uns et les autres. Petit déjeuner avec croissants, pains au chocolat, livrés par la Capitainerie.... (il ne manquait que le café).
10h - Nous sommes au ponton pour faire de l'eau. Nous laissons les hommes s'en occuper et filons faire les boutiques du bourg. Le tourisme est roi au village du Bourg, en raison des gros paquebots qui en font une escale pour leur pax. Ce qui a permis de donner un petit coté « St Tropez » au village avec ses nombreuses boutiques, ses jolis maisons créoles restaurées, et ses nombreux restaurants ….
Soirée à bord de Nahéma autour d'un « poulet coco » préparé par « JP l'Antibois », et d'une boisson apéritive détonante préparée par notre cher Capitaine Marcus : Vous prenez trois noix de coco sèches, vous faites deux « yeux » dans la coque de chacune et videz l'eau qui se trouve à l'intérieur; vous remplissez alors chaque coco de …. rhum (du bon tant qu'à faire...) vous secouez.... mettez deux petites pinoches (pour les non pros... petits bouchons servant à éviter de couler...en cas de voie d'eau dans un bateau). En principe il faut laisser macérer le tout pendant une quinzaine de jours, au frigo, pour que le rhum s'imprègne de la saveur de la pulpe de coco. Nous allons sauter cette étape car nos amis nous quittent dans quarante huit heures.... Pourquoi trois cocos... puisque nous sommes six.... c'est une boisson à partager en couple.... servie avec deux pailles ! EXPLOSIF !
Nous avons loué une voiture électrique (4 places) pour visiter l'ile. Bien que celle-ci ne soit pas très grande, sa configuration escarpée et la chaleur des tropiques en font une « épreuve » pour les jeunes vieux que nous sommes !
Super sympa, de se balader ainsi à vingt kilomètre/heure, sans bruit, sans pollution. Nous commençons par le fort Napoléon qui domine le bourg et à partir duquel nous avons une vue magnifique sur la baie. Puis s'enchaine les différentes baies et plages. Cela va nous permettre de voir si les mouillages annoncés par les guides sont toujours d'actualité. La baie de Pompierre est magnifique, avec sa plage de cocotier mais malheureusement exposé au vent d'Est qui souffle aujourd'hui à plus de vingt nœuds. De plus le site est aujourd'hui classé « réserve » donc interdit aux bateaux. Grande Anse, interdit de se baigner …. (de gros rouleaux) et son exposition au vent interdit de s'y risquer. Quelques kytesurfers s'en donnent à cœur joie...
Anses : Rodriguez, du Figuier, et Crawen, jolies petites plages de sables mais mouillages impossibles.
Anse à Cointe, juste sous le Pain de Sucre (petit frère de celui de Rio) voilà le mouillage idéal !
Une toute petite baie, avec une micro plage; difficile d'accès pour les piétons mais qui semble être très connue, avec une eau transparente et vert émeraude ! Nous nous baignons et décidons de revenir demain avec le bateau.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars
6h30 – Voilà bien longtemps que nous n'avons pas mangé du bon poisson. C'est un comble d'être sur l'eau et de ne rien prendre lorsque nous mettons la canne à l'eau !
Aussi, d'après les locaux que nous avons interrogés, il faut être parmi les premiers à l'arrivée des pêcheurs pour avoir droit à un poisson ! C'est à dire dès l'aube.
7h – nous fonçons vers la halle... nous n'y serons pas les premiers et nous prenons notre place dans la file.... en espérant qu'il en restera lorsque notre tour viendra. Nous nous apercevons vite qu'il ne s'agit pas d'une « poissonnerie » telle que nous la concevons chez nous. Les poissons (Coryphènes, thons, thazard, (et oui ils en mangent...) sont vendus entier... soit une pièce minimum de 8 à 15 kgs, en principe débitée en darnes ! Aie …Les clients sont des Saintois qui parlent leur dialecte créole (auquel nous ne comprenons rien) et nous nous sentons vraiment étrangers. Bon, il faut s'imposer quelque fois..... je lance à la cantonade que nous sommes preneurs d'une moitié de coryphène en filet qui veut donc profiter de l'autre partie !
Ouf... la discussion maintenant s'engage qui prend la partie de la tête (la moins intéressante, of course !). Finalement le pêcheur nous fera un prix (8 euros le kg au lieu de 9...) et nous repartons avec notre moitié de coryphène que nous allons déguster, pour déjeuner, crue en tartare au lait de coco. Délicieux ! Le reste en steak poêlé et sa petite sauce, le reste en...
10h30 – Mouillage sous le pain de sucre à l'anse Cointe. Superbe journée de baignade, et P.M.T (palme, masque, tuba) version française de snorkeling ! Déjeuner de poisson... Petite siesta... et soirée musicale de notre captain-chanteur-crooner.... elle est pas belle la vie ?!
Jeudi matin, nos amis plein de courage décide de s'attaquer à l'escalade du Mont Chameau 309 m de haut, point culminant de l'ile ! L'ascension est raide et réclame plus d'une heure et demi d'effort, sous la chaleur, et à peu près autant pour la descente. Mais c'est un panorama impressionnant (d'après eux) qui récompense leurs efforts, une vue magnifique sur la Dominique, Marie Galante et la Guadeloupe.
Vendredi 21 mars
Temps maussade. Le séjour tire à sa fin pour Christiane et Daniel. Demain il faudra regagner la Guadeloupe. Nous décidons de quitter Cointe et de mouiller à quelques centaines de mètres plus loin, sous l'ilet Cabri. Nous n'avons pas gagner au change, et après un petit arrêt.... nous décidons de retourner dans l'anse Cointe !
Samedi 22 et Dimanche 23 mars
Un dernier petit bain, pour ne pas avoir de regret, et nous quittons notre beau mouillage pour regagner Pointe à Pitre la marina du Bas du Fort, dimanche matin.
4 heures de navigation et nous sommes sous le vent de l'ilot Gosier, dernière étape de notre périple de deux semaines avec nos amis. Soirée arrosée avec notre boisson fétiche « sex on the ship » (mutation de sex on the beach ...).
Dimanche 10h30 – après le plein de G.O nous retrouvons notre place sur la panne 6 et recommençons la vie terrienne ….. Nos amis préparent les bagages, demain c'est le retour en Métropole.